Enfin de bonnes nouvelles !

Depuis fin 1999, le Centre connaissait un gros travail pour la recherche des financements nécessaires à sa survie. Enfin, celui-ci porte ses fruits !
Ont ainsi abouti les dossiers envoyés à la Région et à la Fondation Nature et Découvertes, de même que celui envoyé au Département. Nous avons aussi eu une commande d'animations par le Grand Lyon (si vous connaissez des instituteurs intéressés, n'hésitez pas à leur suggérer de prendre contact avec nous). Et, bien sûr, nous n'oublions pas votre fidélité : les adhésions et réadhésions constituent toujours une part non négligeable de notre budget, et vous êtes de plus en plus généreux (merci !).
Bref, les résultats sont là : les volières sont totalement financées (on recherche toujours des bonnes volontés pour la construction...), et nous aurons normalement, en septembre, la possibilité d'une seconde embauche, axée sur l'animation, afin de sensibiliser les jeunes à la protection de l'environnement, et de pérenniser l'équilibre financier du Centre !
Evidemment, tout ce travail réalisé depuis bientôt un an ne doit pas s'arrêter en si bon chemin ! Nous comptons toujours sur des bénévoles pour poursuivre les dossiers existants, et ouvrir d'autres pistes (par exemple auprès de partenaires privés...). Là encore, n'hésitez pas à nous faire signe ! Grâce à vous, le Centre pourra ainsi continuer à relâcher de plus en plus d'oiseaux.

Pascal

Week-end Découverte du Centre de Soins

Les 30 septembre et 1er octobre prochains, deux nouvelles journées découvertes seront organisées. Leur réussite dépendra aussi du nombre de bénévoles qui se seront mobilisés !
Pour cela, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 8 septembre 2000 à 19 h au Centre, afin de préparer cette journée. Si vous ne pouvez pas venir ce soir là, mais que vous êtes intéressés et avez un peu de temps (1/2 heure peut suffire !), merci de contacter le Centre de Soins.
Au programme de ces journées, expositions et diaporamas (pour ceux qui sont déjà venus, sachez que ce ne sont pas les mêmes que la dernière fois !), observation des volières, relâchers de rapaces si les conditions le permettent, buvette et vente d'articles...
Tout est indiqué sur l'affiche jointe ; n'hésitez pas à en faire des photocopies et à les diffuser autour de vous !

Pascal et Laurence

Un hôte de marque au Centre de Soins

A la fin du mois de juin, nous avons eu l'honneur d'accueillir un Circaète Jean-le-Blanc (le 2ème seulement depuis l'ouverture !) : une femelle qui, victime de la route, souffrait d'une fracture à l'aile.
Le circaète est un petit aigle qui a la particularité de se nourrir de serpents... du moins dans la nature Au Centre, notre protégée dut se contenter d'un régime plus ordinaire. Ce qui lui réussit d'ailleurs fort bien, puisqu'elle est passée de 1,2 à 1,7 kg pendant son mois et demi de convalescence !
Etant complètement rétablie, elle a pu être relâchée (ceux qui ont vu le reportage de TLM pourront confirmer) vers son lieu de provenance, où elle pourra goûter aux plaisirs de la liberté retrouvée, et se préparer à un nouveau départ ! Eh oui, d'ici la fin du mois de septembre, elle partira pour l'Afrique, comme tous ses congénères. Mais qui sait ? Peut-être la reverrons-nous l'an prochain ? Enfin, on ne lui souhaite pas un nouveau séjour au Centre de Soins !

Laurence

Conseils d'hiver
Au risque de nous répéter (et de déprimer tout le monde en parlant d'hiver alors qu'on sort à peine de la plage...), voici les quelques conseils d'usage...
Alors que, durant la belle saison, il est néfaste de nourrir les oiseaux (cela les rend dépendants de l'homme alors que la nature peut leur fournir tout le nécessaire !), lorsque survient l'hiver, ceux qui restent sous nos climats ont besoin de notre aide!
Le mieux est de leur proposer des graines de tournesol (en vente au Centre de Soins), des boules de graisse, des morceaux de pomme ou autres fruits, et bien sûr un bac d'eau (à changer régulièrement pour qu'elle ne gèle pas).
Par contre, éviter le sel (toxique pour les oiseaux), que ce soit dans l'eau ou dans la nourriture (lard, bouts de jambon).
Ainsi, vous aurez le plaisir de voir toute une faune ailée s'établir autour de votre mangeoire !

Laurence

En bref...

Depuis le début de cette année, au moins 538 oiseaux ont été recueillis (chiffre au 20 août, mais ça change tout le temps !). Le Centre vient de connaître sa plus grosse période d'affluence, avec 317 oiseaux pour les seuls mois de juin et juillet !
On recense pour l'instant 44% de rapaces, 22% de passereaux, 9% d'oiseaux d'eau et 22% de divers autres. 69% des oiseaux proviennent du Rhône, 15% de l'Ain, 4% de l'Isère, 3% de la Loire, et 4% de départements hors région Rhône-Alpes (restent 5% dont l'origine exacte n'est pas connue !).
Parmi les causes d'arrivée, on note surtout l'importance du ramassage des jeunes au printemps.
Pour ce qui est de leur devenir : 48% sont morts, 28% sont relâchés, 23% attendent leur tour dans les locaux ou les volières (en particulier les jeunes qui n'ont pas encore acquis une totale autonomie). Enfin, 0,5 % ont été transférés vers un autre Centre, et 0.5% placés en captivité.

Le Centre d'Etudes Ornithologiques de Bourgogne et l'Aile Brisée organisent à Dijon, le samedi 25 et le dimanche 26 novembre 2000, le 40ème colloque inter-régional d'ornithologie.
Renseignements et inscriptions au 03.80.56.27.02.

Un nid de bergeronnette est arrivé de Nancy ! Les parents avaient eu la mauvaise idée de bâtir le nid sur une palette de transport, ce dont le conducteur ne s'est aperçu qu'à son arrivée à Lyon...

Décidément, les oiseaux choisissent parfois mal le site de leur nid. Une cane colvert a ainsi élu domicile parmi les plantes vertes d'un balcon, au 8ème étage d'un immeuble lyonnais. Lorsque, ses petits ayant éclos, elle s'est envolée, persuadée d'être suivie par sa couvée, les cinq canetons ont heureusement renoncé à faire le grand saut, mais se sont retrouvés orphelins !

Dans la série "je niche n'importe où ", un couple de goélands a choisi, lui, un château d'eau qui devait être démoli ! Pour sauver leur progéniture, Pascal a dû s'improviser alpiniste, bravant le vertige... et la fureur des parents !

On l'aura compris, le printemps est la saison des jeunes. Mais là encore, attention aux confusions ! Un "jeune busard cendré de 1 mois" s'est ainsi avéré être un martinet noir (souvent pris pour un jeune rapace), mais rarement avec autant de "précisions "

Soignerait-on les chats domestiques dans un Centre pour oiseaux sauvages ? C'est en tout cas ce qu'a cru un monsieur amenant un oiseau, lorsqu'il a vu des caisses à chat dans le couloir. Qu'on se rassure, elles ne servent qu'au transport des oiseaux !

Quoique... un particulier nous a demandé conseil pour son chaton nouveau-né, qui n'avait pas de trou dans le pavillon de l'oreille. ??? Au secours ! Y a-t-il un véto pour répondre au standard ?

Mais le Centre est vraiment appelé pour n'importe quoi. Par exemple, un boa de cinq mètres, dont ni la police, ni les pompiers ne voulaient s'approcher ! Heureusement pour nous, avant que nous ne soyons intervenus (si, si, on l'aurait tenté !), on nous a rappelés pour nous dire... que le reptile déjà mort depuis un bout de temps !

Remarquez, on est aussi content de faire appel aux pompiers. Six d'entre eux se sont déplacés pour aller rechercher une chouette hulotte coincée dans une cheminée à Chaponost.

Il faut quand même dire que les oiseaux ont le chic pour se coincer n'importe où. Une chouette
effraie, à la poursuite d'une souris, s'est retrouvée complètement empêtrée dans des plantes collantes (recherchons botaniste confirmé pour identification)...

A croire que les oiseaux ne font pas bon ménage avec les végétaux : un épervier, lui, est venu percuter un arbre de plein fouet !

Une buse, quant à elle, a préféré se mesurer à un avion. Heureusement, plus de peur que de mal !